J’ai écrit un premier article sur ce blog le 30 janvier 2025. Quasiment six mois plus tard, il n’est pas publié.
En effet, je n’ai pas eu l’élan depuis pour écrire ici, pour parler de moi sur internet. Aujourd’hui j’ai décidé de le faire mais je dois me pousser. En écrivant ces mots, je sens l’envie de lâcher. Je suis confrontée à un non élan pour la vie et pour ce monde qui subsiste en moi depuis un moment. Ce n’est pas forcément quelque chose qui se voit lorsqu’on me rencontre, mais c’est là, en sous-main, et cela entache ma capacité à vivre et créer ma vie, une vie dans laquelle je me sentirai bien, dont je pourrai profiter.
Dans ce non élan, il y a un désintérêt pour ce monde que je perçois comme dominé par le sexe des hommes. Il y a aussi le fait que je ne veuille pas me mettre en avant alors même que, d’un autre côté, je me sens coincée dans mon besoin de contact et d’attention. De ces contradictions et de mes conditions de vie actuelles naissent une sorte d’enfermement délétère. Je ne fais pas ce que je suis censée faire au-delà de mes obligations minimums. Je passe trop de temps de manière passive sur les réseaux, particulièrement sur Youtube. Oui, j’ai envie de changer ça. Je dois me réapproprier ma vie.
Bien sûr la vie est changeante. Il y a des périodes avec plus d’enthousiasme et d’autres avec moins. Mais au-delà de ces fluctuations de surface, c’est un mouvement de fond que je tente d’amorcer dans ma vie. Ce matin, alors que je sentais ce non élan comme immuable au fond de moi, c’est la réalisation que « ou je meurs ou j’existe » qui me fait prendre mon clavier.
Je ne sais pas encore quelle sera la teneur de ce blog. J’écris avant tout pour moi, dans une démarche de délivrance personnelle. Je vous souhaite bonne lecture.